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L’Opac bloque un projet de logements très sociaux


communiqué de l’association Pension de famille à Bauer-Thermopyles-Plaisance
Paris, le 26 septembre 2008

L’association invite les habitants à un apéro revendicatif !

Des retards inacceptables

Après sept ans de travail, l’Opac (aujourd’hui Paris-habitat) met des bâtons dans les roues d’un projet de logements pour personnes en grandes difficultés. La pension de famille qui devait être livrée cet hiver n’accueillera pas de résidants avant au moins quatre ans. Alors que l’association gestionnaire vient de sauver in extremis le permis de construire, l’Opac révoque le contrat avec son architecte : cette décision va retarder le projet et est inacceptable pour l’association d’habitants qui se mobilise sur le projet depuis 2001. Après que le quartier a validé le projet tant architectural que social, l’Opac (propriétaire de la parcelle sur laquelle sera construite la pension et maître d’ouvrage de l’opération) traîne des pieds pour déposer le permis de construire, puis pour passer les appels d’offres. Finalement, quand tout semblait réglé pour le démarrage du chantier, l’Opac "omet" de demander une prolongation du permis de construire puis dénonce, fin août, le contrat de l’architecte avec lequel il travaille depuis près de cinq ans.

Un projet exemplaire en matière de mobilisation citoyenne

Ce projet est le fruit d’une prise de conscience citoyenne lors de l’"année noire du logement" en 2001. Un groupe d’habitant se réunit alors pour examiner que faire pour les plus démunis d’entre nous. Réunions publiques après réunions de travail, ils élaborent un projet de pension de famille (logement semi-collectif pour personnes touchant les minima sociaux), font valider leur projet social par la Dass, reçoivent le soutien de la mairie du 14e, de l’Hôtel de Ville, de la Région ainsi que de la Fondation Abbé Pierre qui financera 10% de la construction, et forme les membres du Conseil d’administration à la future gestion du lieu.

L’association réagit !

Dimanche, 28 septembre à 18 heures, l’association invite le quartier pour un apéritif militant, dans la rue, face au chantier qui aurait dû démarrer depuis plus d’un an. Elle dénonce la mauvaise solution retenue par l’Opac qui, en ouvrant un nouveau concours d’architecte, puis un nouvel appel d’offre, fait perdre entre deux et cinq ans au projet. Par cette action, elle entend mettre la pression sur les élus afin d’obtenir de l’Opac que toute la lumière soit faite sur les errements qui ont conduit au blocage actuel. L’association demande d’asseoir toutes les parties prenantes autour d’une table, sous l’oeil d’experts indépendants, pour permettre de sortir par le haut de cette situation. Elle exige des pouvoirs publics que les délais, déjà allongés par deux fois, soient maintenant respectés et, qu’au besoin par la médiation, le projet pour lequel les habitants s’investissent depuis si longtemps soit réalisé dans les délais les plus brefs. Depuis une semaine, elle fait signer une pétition dans le quartier qui a déjà recueilli 500 signatures, preuve de l’attachement des riverains à ce projet de logements très sociaux.

Contact : Sabine BRÖHL, 06.24.26.28.59

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